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HISTOIRE

 

C'est à partir de l'époque gallo­romaine que l'on trouve les preuves d'un passage évident le long de la vallée du Buëch. Les chemins longeant la rivière et les tours bâties de loin en loin sur les sommets stratégiques pour transmettre par feu ou fumée des messages depuis Rome, semblent concrétiser l'importance de cette voie à travers l'histoire (La Rochette).

 

Ancienne voie royale à La Rochette

Voie royale à La Rochette

 

Vaunières
C'est lors de la construction de la Chartreuse de Durbon, vers 1100 que l'on voit la naissance d'un hameau habité à Vaunières : les bois de Vaunières ont été utilisés par les moines pour l'édification de leurs nombreux bâtiments : ce déboisement a libéré des terrains mieux exposés que ceux de Durbon, pour ensemencer et faire des récoltes. Peu à peu les moines ont confié à des paysans les terres de Vaunières, facilitant ainsi la construction d'un hameau. C'est ainsi qu'est né Vaunières vers 1590, puis construit et habité vers 1620.
 

La cloche de la chapelle de Vaunières porte la marque INSIGNAE FABRICAE DURBONIS, marque de fabrique de Durbon, ainsi que toutes les cloches environ au fond de chaque vallée (Beaumugne, Agnielles) car les chartreux avaient une fonderie de grande importance.

 

Chapelle de Vaunières

Ce petit hameau de montagne au fond de la vallée à toujours eu une mission d'accueil, poursuivie par les rares familles restant à Vaunières pendant l'occupation : de 1942 à 1945 les maquisards se cachaient dans les montagnes et Vaunières leur servait de base pour le ravitaillement.
A la fin de la guerre, Vaunières est peu à peu abandonné par ses derniers habitants. La famille Imbert partira la dernière en vendant son domaine à André Court, qui par la suite revendra l'ensemble du village qu'il avait acquis maison par maison, à l'Association Village des Jeunes en 1964.

Les jeunes qui se succèdent au Village des jeunes contribuent chacun à la restauration de ce hameau.

Beaumugne

En 1759, sous l'initiative du curé Blanc, les habitants de Beaumugne demandent l'autorisation de refaire la chapelle en l'honneur du Saint Esprit. Cette demande accordée, la chapelle est rebâtie de façon remarquable. Depuis, la fête de Beaumugne a lieu le jour de Pentecôte. Il restait encore une centaine d'habitants au hameau avant 1875, puis le 20 le début de l'exode.
Vers 1935 le maire, Rougier, fait descendre la cloche de la chapelle à Saint-­Julien, et enlever le plancher : la dégradation s'accélère et le hameau se retrouve abandonné vers 1965. La société d'établissement foncier et d'aménagement rural (Safer) acquiert une partie des terres et des bâtiments et les rétrocède à la famille Bauchau qui marque le retour à la vie de ce hameau.

 

Depuis quelques années, la chapelle est restaurée et s'embellie grâce à la contribution d'artistes qui ont réalisés fresques (Pierre OLINGER) et vitraux (Maurice NOYER).

Chapelle de Beaumugne

La Rochette

Le donjon spectaculaire se dresse sur un éperon rocheux vertigineux. Il se peut que cette tour ait marqué la limite Nord de l'extension des sarrazins car la croyance populaire nomme ce lieu 'la porte des sarrazins'

 

Mais plus sûrement, cette tour médiévale est un vestige du château de la Rochette qui date du XIIème siècle et qui occupe une place stratégique, placé sur une arête rocheuse.
Du 12e au 13e siècle, il appartient aux seigneurs du Bochaîne et de la Beaume Noire.
Au 14e siècle, il devient possession des Artaud auxquels appartiennent également la maison forte de Montama, Saint-­Julien, Saint­-André et la Beaume Noire.

Guet sarrazin de La Rochette

© Mairie de Saint-Julien-en-Beauchêne

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